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Le Bon Jeune Temps

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Le Bon Jeune Temps
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3 mai 2005

Beck - Everybody's Gotta Learn Sometimes

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     Alors que pour une fois on passait vraiment un très bon moment tous les deux, ça a frappé à la porte. Lui et moi, on s'est regardés, l'air complètement ahuris de se rendre compte qu'il y avait d'autres personnes que nous qui vivaient sur cette foutue Terre.
Il s'est levé et est allé ouvrir en caleçon, tranquillement. P'tain, un fucking VRP (hmm désolée si tu passes par là, petit vrp, mais raconter des conneries pendant plus d'une demi-heure pour qu'on souscrive à un truc de bouquins "moins chers, plus beaux, bah oui évidemment plus beaucoup très meilleurs que tous les autres endroits où on vend des bouquins" j'apprécie moyen) qui donc a fait style "je suis ton pote" avec mon chéri, pour lui faire souscrire à ce trucs de bouquins.
Hmm d'accord, on peut dire que je suis complètement fermée, qu'il y a autre chose que la fnac dans la vie... mais bon, si j'ai envie d'aller autre part j'aimerais bien le décider de mon plein gré, et pas qu'un vrp hargneux vienne me lobotomiser quand je suis peinard avec mon chéri que je ne reverrais pas avant une semaine pour m'obliger à acheter des albums de Titeuf en double et des polars complètement bidons.

Ben, le pire c'est que mon chéri il a fini par la prendre cette foutue adhésion.

Dégoutée.

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1 mai 2005

The Sunday Drivers - Love, Our Love

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Pas grand chose à raconter. C'est le premier mai, jour du muguet et j'ai découvert un nouveau groupe de rock, The Sunday Drivers...
Et puis même que c'est super sympa leur musique.
Et puis même qu'aujourd'hui c'est l'été.
Et puis même que je deviens complètement accro aux blogs.
Et puis même que c'est partiels dans un mois.

Et puis même que je raconte n'importe quoi.

21 avril 2005

Sour Times - Portishead

Lundi soir, en montant les escaliers qui me mènent à son appartement je me dis que je serais ferme, je me dit que je vais mettre les choses au point avec lui.
J'arrive au troisième, la porte de chez lui entrouverte. J'entre et je le vois sur son canapé, en train de mater tranquillement la télé. Et puis, toujours avec ce même regard indéchiffrable, il me demande si je vais bien. Et là je me dis qu'encore une fois je n'aurais pas le courage de lui parler franchement, de lui exposer le fond de ma pensée à ce fuckin' boyfriend.
On papote, il a maigri encore, il va pas bien, c'est à peine s'il s'excuse de son absence, ses excuses bidons. Il esquive, passe à travers les reproches, prétexte un problème de fric. A ce moment il me dégoute de si peu de franchise et je me demande pourquoi il a voulu que je revienne. On ne partage rien à part le sexe. Mais il dit qu'il veut plus.
Et voilà que je me laisse amadouer par ses caresses, par ses baisers. Fille facile, facile à convaincre avec si peu de choses. Et puis il se met sur le bord de son canapé, prépare son shit, histoire de se défoncer un peu la tête, je sais pas peut-être pour me supporter.
Et puis réconciliation sur le lit, mais toujours je suis mal à l'aise. Ces ruptures à répétition vont finir par complètement casser la ridicule histoire que je peux avoir avec lui.
Je m'inquiète pour lui et je le méprise à la fois.

Note on ne peut plus désordonnée, c'est tout brouillé.

raphael_caravane_front

17 avril 2005

i think i'm paranoid, and complicated

Il joue. Lui, le grand méchant chat. Malin et fier. Moi la petite souris naïve. Il joue comme un chat jouerai avec une souris avant de lui infliger le coup de patte fatal et de la dévorer.
Moi, petite souris, j'espère encore, déjà prise dans les pattes du chat. J'espère encore que je vais survivre.

5ème fois que je me remet avec lui. 5ème, dernière? Hum! Il me supplie, me dit de jolies choses et se plaint qu'il va mal. Moi, empêtrée dans mon insousciance et mes sentiments je me laisse manipuler.

Pourtant parfois lucide, comme derrière cet écran blafard, mais la plupart du temps inconsciente, naïve.

Je pense à ses mots qui me font tourner la tête, à sa peau douce et halée contre la mienne, à ce moment avant de dormir où il passe son bras autour de moi tendrement et que je loge ma tête dans le creux confortable et rassurant de son épaule,à son regard, à nos étreintes de plus en plus passionnelles, à lui contre moi, à moi contre lui.

Et je me demande si je suis si stupide d'espèrer.

11 avril 2005

Tu me dis qu'elle est mélo, ma mélodie

      Ca fait longtemps que j'ai écris, je sais pas j'y arrive plus. C'est comme si en ce moment il n'y avait rien à l'intérieur de moi. Toujours pleins d'idées, des tonnes d'envies mais rien qui ne se concrétise, rien que je ne prenne la peine de réaliser. Comme toujours. Je me ferais vomir de si peu de motivation.

Les cours de danse africaine, les cours de guitare n'ont jamais été pris. Aux oubliettes. Je ne vais plus à l'aide aux devoirs le mardi soir, alors que j'aimais bien bosser avec ces mômes, alors que ça me changeait les idées, que ça me faisait voir ... autre chose que mon foutu quotidien.

Mais je suis passive. Le mot c'est ça: "PASSIVITE". Je regarde le monde défiler et s'agiter devant moi, les enfants tournent sur le manège mais moi, je ne suis pas montée sur mon cheval de bois, je suis devant, plantée, à les regarder tourner et s'amuser.

J'ai l'impression d'être toute vide, toute terne. Je me rends compte de tout ça, qu'il y a des choses qui clochent mais je n'agis pas. J'en ai envie mais pas le courage. Enfin d'ailleurs, en ai-je vraiment envie? J'ai perdu trop d'estime en moi en me laissant aller.

Je sais qu'il faut que je me prenne en main, mais c'est si facile de se laisser aller. Si facile de tout foirer alors qu'en se motivant un peu et en ayant un peu de hargne on peut réussir. Je choisis toujours la facilité.
Quelqu'un me disait: "c'est à cause de ton manque de confiance". Je crois que je pourrais acquérir cette confiance en faisant toutes ces choses, mais je ne pourrais faire ces choses qu'avec plus de confiance en moi. Cercle vicieux. Cercle vicieux qui tourne, tourne, tourne autour de moi et me donne le vertige. Vie vicieuse, avec toutes ses embûches. Bâtons dans les roues. Elle aime à nous faire trébucher.

Mais pourquoi ça serai simple. Le mot "difficulté" n'existe pas pour rien. Non pas pour rien.

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3 avril 2005

Dans le bus, en début de soirée. Ce n'est pas

Dans le bus, en début de soirée. Ce n'est pas encore tout à fait l'été car le jour se couche encore tôt mais dans ce bus, là, je pense à Barcelone.

Aux soirées où nous étions heureux que la fraîcheur revienne un peu. A cette atmosphère, cette si particulière atmosphère d'une ville vivante, ouverte, accueillante, festive.
Ce soir dans ce bus aux petites fenêtres ouvertes, je me retransporte là-bas, et les yeux fermés, je profite du courant d'air et de cette sensation apaisante.

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2 avril 2005

Pourquoi les avions s'envolent bien plus haut que les oiseaux

C'est tout vide dans ma tête en ce moment. C'est comme si me retrouver devant l'écran blafard de l'ordinateur m'effaçait peu à peu les souvenirs nichés dans ma tête, un peu comme Wolf dans L'Herbe Rouge de Boris Vian, qui oubli au fur et à mesure de ses voyages dans son passé les souvenirs qui l'habitait. Bon j'avoue que moi face à l'écran c'est quand même beaucoup moins radical.

Hier soir :
Il me dit: "ça me ferait trop plaisir de te voir", "suis trop bien avec toi", "j'ai vraiment besoin de toi".
Et moi est-ce que je suis réaliste ou bien alors complètement paranoïaque. Est-ce que je fais tout pour m'empêcher d'être heureuse ou est-ce que je me protège? Est-ce que j'ai raison de douter de lui? Y'a t'il déjà vraiment des raisons de douter?
Finalement quand je suis avec lui, j'oublie tout ça et je m'abandonne. Abandon de moi même à mes doutes, abandon dans ses bras. Ses caresses m'hypnotisent et me charment.

Attention petite à ne pas te faire dévorer par le loup.

28 mars 2005

The show must go on

Parce qu'il faut bien commencer. Mon ancien chez moi n'était pas assez complet, alors en voici un nouveau.
Inspirée par ce long week-end rempli de gourmandises, je me façonne un petit coin à moi. Et puis, nous verrons...

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